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Le blog de Jean Michel Arberet a déménagé

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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 18:30

Tribune publiée dans Arcueil Notre Cité du mois de février 2014

 

Si l'on en croyait ce que nous assène la plupart des journalistes et commentateurs politiques, les Français-es en auraient ras-le-bol des impôts. Mais quand un quotidien titre "Impôts le désaveu des Français", il oublie de mentionner que 57% des personnes interrogées estiment que le paiement de l’impôt relève d’un geste citoyen et que 75 % à 80 % jugent justifiés, voire très justifiés, les impôts les plus progressifs : impôt de solidarité sur la fortune, impôt sur le revenu, impôt sur les sociétés.

Certes, 72 % jugent les impôts excessifs. Ils ont raison quand, au quotidien; ils constatent la piètre qualité des transports publics, la dégradation constante de l'hôpital, les difficultés du système éducatif, la disparition des bureaux de poste ; et la liste est longue. Le point commun en est l'absence de moyens financiers, tant en investissements non réalisés qu'en moyens non affectés et très souvent en moyens humains.

Les impôts sont effectivement excessifs quand ils servent à rembourser la dette publique et à en payer les intérêts aux grands groupes financiers, quand ils servent à exonérer de charges les entreprises et leur verser des subventions alors qu'elles poursuivent les plans sociaux et les distributions faramineuses de dividendes ou encore quand ils sont injustement répartis, les plus riches jouant de tous les artifices de l'évasion fiscale.

Une réforme fiscale et financière est indispensable dès maintenant pour redonner à l'Etat et aux collectivités locales dont le rôle est essentiel, les moyens de répondre aux besoins des populations ainsi que pour recréer une fiscalité réellement progressive qui fasse que les plus riches contribuent le plus aux dépenses publiques comme ce fut le cas lors de la création de l'impôt sur le revenu dont nous allons fêter les 100 ans.

 

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