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Le blog de Jean Michel Arberet a déménagé

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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 22:54
La crise sera "longue et dure", selon l'Observatoire français des conjonctures économiques, les pertes d'emploi seront, en 2008-2009, de l'ordre de 800 000, dont les deux tiers en 2009, le chômage connaîtra alors "la plus forte progression observée au cours des vingt-cinq dernières années", atteignant 9,1 % en 2009 et 10,2 % en 2010. Le constat est sans appel !

Et le coût de cette crise sera payé encore une fois par celles et ceux qui n'en sont en rien responsables. Même si l'on supprime ici ou là un parachute doré les dirigeants et les gros actionnaires resteront protégés par les gains qu'ils ont déjà réalisé les années précédentes.

Mais cette crise risque aussi de permettre aux grands groupes d'accélérer les restructurations; délocalisations à grands coups de suppression de postes." nous pensons que la crise est aussi là pour cela, elle est là pour précipiter des décisions difficiles qui auraient attendu dans une période plus faste.". Cette déclaration aussi franche que cynique a été faite par François Fillon le 16 février dernier à Lestrem et si elle concernait la décision de supprimer la taxe professionnelle prise sans aucune concertation, l'on peut être certain que de nombreux dirigeants d'entreprises la reprendront à leur compte.

 

A Arcueil, nous rencontrons la même situation. L'entreprise Vialtis, qui ne semble pas rencontrer de difficultés financières particulières, le résultat cumulé de 2004 à 2007 est de plus de sept millions dont 5 millions de dividendes distribués, décide de transférer son activité, et ses salariés à Aix. Le résultat est celui attendu dans un tel cas, 68 salariés n'acceptent pas ce transfert, la garantie d'emploi étant limitée à un an. La direction après une première grève dans cette entreprise et une heure de négociation a accepté d'accorder une prime de 1.500 euros. Un "salarié" moyen avec quatre ans d'ancienneté partirait donc, avec prime et indemnité de licenciement de moins de 3.000 euros !

Quand on connait la difficulté du marché de l'emploi qui se dégrade chaque jour comment accepter une telle solution ?

Les salarié-es de Vialtis se battent pour leur emploi et leur dignité nous les avons déjà assuré, comme d'autres élus, de notre soutien, et nous continuerons à les soutenir dans leur lutte dont il leur appartient de choisir les formes.

 

Dans le même temps, nous sommes signataires d'un appel pour la création d'un comité local pour l'arrêt immédiat des licenciements et des suppressions d'emplois. Cette question va prendre hélas tout son sens dans les semaines à venir.

 

Texte publié dans le cadre de l'expression du Groupe des Elu-es communistes partenaires et citoyen-nes d'Arcueil Notre Cité du mois de mai 2009.

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